Février 2023

Février 2023

Avec mes collègues parlementaires de la majorité présidentielle, nous avons organisé des débats dans le cadre de la convention citoyenne de la fin de vie.


Le 13 septembre 2022, le président de la République a annoncé le lancement de la Convention Citoyenne sur la fin de vie. La question posée aux Français tirés au sort qui débattent depuis plusieurs mois du sujet est la suivante : « Le cadre d’accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? ». C’est à partir de ces débats que le Gouvernement décidera de changer ou non la loi Claeys-Leonetti sur l’accompagnement médical de la fin de vie.

A cette question, touchant à la fois l’intime, le collectif et concernant tout un chacun, indépendamment de son âge, Caroline ABADIE, Elodie JACQUIER-LAFORGE, Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT et Didier RAMBAUD, quatre parlementaires de l’Isère ont décidé d’organiser ensemble un débat sur la fin de vie à l’échelle du département afin de permettre aux Isérois, avec l’éclairage d’associations et de professionnels de santé du territoire, de participer eux aussi à ce débat.


Avant toute éventuelle évolution législative, ce débat a permis de recueillir des avis et de construire des points de convergences entre tous, lors de discussions apaisées, éclairantes, rigoureuses et indépendantes.



Enfin, à l’issue de ces débats isérois, une synthèse a été remise au ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun, le 28 mars 2023. Ce que les parlementaires isérois ont voulu faire émerger, c’est avant tout les points d’accord sur les évolutions nécessaires au cadre législatif actuel comme par exemple la nécessité d’intégrer toutes les maladies invalidantes neuro-dégénératives et auto-immunes. Mais aussi, la volonté de poser des garanties en cas d’évolution plus poussée vers l’euthanasie ou le suicide assisté, voulues par beaucoup mais pas tous. Les citoyens engagés dans ce débat, unanimement craignent que les budgets alloués aux soins palliatifs, déjà le parent pauvre du soin, soient menacés. D’où la proposition de flécher et sécuriser des financements propres à ces services afin qu’ils ne soient plus la variable d’ajustement des établissements de santé. Ou encore, la possibilité de prévoir une clause de revoyure lors du processus, qui permette au patient de changer d’avis.

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